J'ai une truelle et un passeport...

***

mercredi 30 juin 2010

Du rhum, des femmes et des tessons


Enfin !

Ce blog sert sa vocation première. C’est-à-dire, vous raconter en détail mes mésaventures de voyages d’étude d’affaire.

Ça y est ! Le lectorat de Missive est en délire. Je le savais.

Wouhou ! Yé ! Clap, clap, clap ! Ovation debout, fait le lectorat.

Mille fois merci… Merci, répond Missive touchée par tant de reconnaissance.

Bravo ! réplique le lectorat.

Je voudrais remercier les piétons et mon bac à recyclage ainsi que le Consulat de France à Montréal, dit Missive en essuyant une larme.

C’est beau de rêver...

Anyway... Premier billet offshore.

Alors, je suis en Guadeloupe depuis samedi dernier afin de terminer l’étude du mobilier de verre d’un site fouillé à Basse-Terre au cours de l’hiver.

Jusqu’à présent, aucune mésaventure, surprenant n’est-ce pas… ?

Bon, c’est certain que des tessons de bouteille de vin et de médication, c’est pas trop trop dangereux. Surtout que par définition, lorsqu’une bouteille de vin est cassée, elle est vide… Quelle calamité. En tout cas, les risques de mésaventures sont presque nuls.

En plus, je suis à pied. Pas de vélo. Pas de voiture. Pas de bac à recyclage. Pas de crash.

Bref, pas grand chose à raconter, sauf qu’il fait beau et chaud (hey ! c’est la Guadeloupe quand même), les maringouins sont particulièrement voraces (humm… de la chair fraîche) et je ne suis pas encore allée à la plage (0 point pour Missive).

Après tout, je suis ici pour travailler. Alors, je travaille.

Je dois aussi mentionner que je suis super bien reçue par Irremplaçable Guadeloupéenne et ses deux jolies petites filles.

Depuis mon arrivée, j’ai quand même réalisé quelque chose d’assez étonnant et j’aimerais vous en faire part.

Ça va comme suit :

Comment peut-on s’y prendre pour envoyer à l’asile 2 femmes adultes, intelligentes et équilibrées, en 5 étapes faciles ?

1. Vous prenez une dizaine de bouteilles de vin et quelques flacons de médicament, disons 15.

2. Vous les cassez en petits morceaux.

3. Vous jetez le 1/3 des fragments.

4. Vous mélangez bien le tout dans un sac et disposez les fragments sur une table.

5. Vous fournissez aux 2 femmes un rouleau de tape et leur demandez de recoller le tout.

C’est aussi simple que cela.

À la fin, ça donne quelque chose comme ça (photo à venir) et les 2 bonnes femmes sont complètement cinglées.

Note au lectorat :

L’auteur de ce blog n’est aucunement responsable des dommages psychologiques pouvant découler du remontage de bouteilles réalisé par des néophytes.

Nous sommes des professionnelles quand même. Surtout, n’essayez pas cela à la maison. À deux, Irremplaçable Guadeloupéenne et moi, on totalise à peu près 20 ans de formation universitaire. Un minimum pour le casse-tête extrême.

Note encore :

J’ai oublié mon fil pour transférer mes photos sur mon ordi (bravo championne, je viens de m’en apercevoir ?%$#%# !# tête de mort). J’ajoute des photos à ce billet dès que je trouve une solution. En attendant, je vous ai mis une photo que j’avais déjà. C’est la Soufrière, le volcan de Guadeloupe, avec en contrebas une partie du site d’où proviennent les bouteilles qu’on recolle en ce moment.

2 commentaires:

  1. Les maringouins ne sont pas vraiment voraces, c'est juste qu'ils s'étaient ennuyés de toi! ;)

    RépondreSupprimer
  2. Ouin... ils auraient pu s'ennuyer un peu moins et ça ne m'aurait pas trop dérangé.

    RépondreSupprimer