J'ai une truelle et un passeport...

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dimanche 14 août 2011

Missive VS Air Caraïbe: Le client à toujours tort!


Il y a à peu près deux semaines, j’étais en Martinique pour un congrès. Le meilleur auquel j’ai assisté jusqu’à présent. Bon, c’est sur que quand les cocktails se déroulent dans des rhumeries, pis que c’est gratis… c’est pas mal! Faque dimanche, je devais prendre l’avion à 16h55 pour rentrer à Cayenne. Parce que tout le monde sait que toute bonne chose à une fin, pis on avait fini le rhum.

Donc dimanche, j’ai passé la journée avec Coquine Copine à Tartane (côte atlantique de la Martinique) c’est beau là-bas il y a plein de rhumeries, pis d’anciennes habitations sucrières, pis de moulins… Un coup ben motivé, tu peux en visiter genre cinq ou six dans la même journée… Il paraît qu’il y a des gens qui le font...



Faque dimanche matin : petit dej (je ne vous dis pas ce que Coquine Copine à fait avec le sien), beach, mangé un excellent ragoût de chatrou (c’est de la pieuvre), sieste, direction l’aéroport.

Déroulement des événements :

JOUR 1

15h30 : arrivé au comptoir d’Air Caraïbe. Je ne vous ai peut-être pas dis que je suis déjà restée prise à Cayenne pendant deux jours à cause de cette merveilleuse compagnie aérienne.

Bonjour, c’est pour le vol de Cayenne, dit Missive avec enthousiasme.

Le vol est retardé ou annulé, on ne sait pas encore, l’avion est toujours à Saint-Domingue (ils disent encore Saint-Domingue pour Haïti dans les Antilles françaises, c’est sympa), me dit la dame d’Air Caraïbe.

Ah bon, dit Missive en soupirant (je sentais déjà que ça allait être folklorique).

Vous habitez Fort-de-France? Demande la dame.

Non, répond Missive.

C’est que tous les hôtels sont pleins ce soir… dit candidement la dame

Euhhhhh, vous me niaisez (remarquez la politesse, ça va changer plus loin), répond Missive interloquée.

C’est comme ça, me dit la dame.

Ben savez-vous quoi, c’est pas mon problème. Si l’avion est annulé, vous allez me trouver une place pour dormir. C’est votre devoir, dit fermement Missive.

Alors, nous n’en sommes pas là me dit la dame, revenez à 18h00.

Ok… (juron) je sens que ça va être compliqué…

Une chance, j’avais un collègue dans une situation semblable avec le vol d’Air France, donc on était deux, le nombre requit pour prendre l’apéro! En plus, on peut compter sur les Hollandais pour trouver de la Heineken partout!

18h10 : De retour au comptoir Air Caraïbe.

Salut c’est encore moi, pis… dit Missive avec peu d’espoir.

Nous avons annoncé que le vol était annulé, il y a deux heures par SMS, dit une dame fort peu sympathique.

Ahhhh… dit Missive en regardant son téléphone, je n’ai rien reçu.

C’est comme ça, dit la dame.

Bon alors pour l’hébergement? Demande Missive.

Il n’y a plus d’hôtel disponible dans Fort-de-France madame, dit la bonne femme.

J’ai dit à votre collègue à 15h30 que je n’avais pas d’endroit où dormir, répond Missive légèrement hystérique. Je ne vais certainement pas dormir dans la rue!!!

Il n’y a plus d’hôtel dans Fort-de-France madame, dit la gribiche.

Vous allez me trouver un hôtel où dormir, dit Missive très énervée.

Il n’y a plus d’hôtel dans Fort-de-France madame, dit la bitch.

C’est votre devoir!!! Vous n’allez tout de même pas laisser un passager dans la rue « tou nu comme un pou ». À ce moment, je me sentais comme dans une chanson à répondre. Ça revenait toujours au même refrain. Voyez plutôt...

Il n’y a plus d’hôtel dans Fort-de-France madame, dit la (juron de votre choix, les combinaisons sont acceptées et même fortement recommandées) de conne.

Ben, je m’en fou! La question est comment Air Caraïbe va s’organiser pour que je passe la nuit en SÉCURITÉ???? dit Missive franchement hystérique.

SÉCURITÉ, c’était le mot magique.

Ahhh… bien, il y a un centre d’hébergement, fini par me dire la dame (évidemment cette solution n’aurait pas pu être exprimé plus tôt).

Donc, il reste de la place quelque part apparemment, mais un centre d’hébergement…

Over My Dead Body (j’ai été obligée de traduire), s’exclame Missive (quand même au Québec centre d’hébergement = sans abris, je ne feelait pas trop pour ça).

Il n’y a plus d’hôtel dans Fort-de-France madame, dit la (juron, juron, juron) d’innocente.

Pis si j’essaie de m’en trouver un par moi-même un hôtel? Demande Missive très énervée.

Vous pouvez toujours essayer, mais il n’y a plus d’hôtel dans Fort-de-France madame, dit la … (je manque de qualificatifs...).

Coudonc, sais-tu juste dire ça? (juron)

Euhhh. (Manifestement, c’était trop québécois pour elle, elle n’a pas capté).

Check moi ben me trouver un hôtel!

Il n’y a plus d’hôtel dans Fort-de…

Ok, on le sait.

Téléphone. Guide de voyage. Merci monsieur le conservateur pour votre aide.

Premier hôtel complet. Damn. Deuxième hôtel, le Squash hôtel, il reste de la place. Bingo!

De retour chez Air Caraïbe.

Il y a de la place au Squash hôtel, dit Missive victorieuse.

Non, répond la dame.

Ben oui, Einstein! Si on te dit qu’il y a de la place, c’est qu’on vient d’appeler!!!! s’insurgent en cœur Missive et le conservateur.

Non, il n’y a pas de place nous avons appelé, répond encore la dame…

Voyons (juron), prend moi pas pour une conne, on vient d’appeler. Appelez à votre tour, dit Missive dépassée par la stupidité de la conversation.

Air Caraïbe n’a pas à faire cela…

Voyons (juron), c’est de la mauvaise foi madame! Pis Air Caraïbe, ils ne font pas grand-chose sauf de l’argent sur le dos des clients si vous voulez mon avis. (Bande d’escrocs).

On lui tend le téléphone avec la réceptionniste du Squash au bout du fil. Elle tourne les talons et s’en va appeler sur son propre téléphone.

C’est bon, on vous envoie au Squash, dit-elle.

Il me semble que c’était compliqué pour rien… c’est que j’ai un lectorat à satisfaire pis quand c’est trop long il n’aime pas ça, tsé…

Arrivée au Squash, je descends au restaurant pour souper et qu’est-ce que je trouve…

20 autres rescapés Air Caraïbe! Ô surprise! On bouffe sur le bras d’Air Caraïbe avec plaisir, on sympathise (lire gros chialage à propos d’Air Caraïbe) et au dodo. Toujours sans avoir quand on allait partir…

JOUR 2

6h00 : Le cadran sonne, bordel. Appel à la réception pour savoir quand on part. Le mec me dit que l’autobus est à 11h00. Youppi, re-dodo!

6h20 : Le téléphone sonne, l’autobus passe vous prendre à 7h00 finalement. Ok. Oké. Okéééé. Douche en quatrième vitesse. Valise. Déjeuner. Café, même pas au complet.

7h00 : Au lobby. Pas d’autobus.

7h20 : Pas d’autobus. J’aurais dû finir mon café.

7h45 : L’autobus arrive enfin. Yé! On part.

8h10 : Arrivé à l’aéroport. Nous sommes reçus pas une autre dame d’Air Caraïbe, aussi sympathique que la première.

Vous étiez où? demande la dame très stressée.

Dans l’autobus, répondent en cœur les rescapés.

Alors là vous êtes en retard, l’autobus devait vous prendre à 6h00, il est 8h10.

Ahhhh, on nous a dit 7h00.

Et bien vous êtes en retard, vous venez de rater l’avion.

TABARNAK! tous en cœur. (bon les autres étaient Français, mais pour les besoins de la cause, on jure en québécois).

C’est pas de la faute d’Air Caraïbe, dit la dame. (En fait, pour Air Caraïbe le client à toujours tort, intéressante philosophie commerciale, n’est-il pas?).

Ok. Qu’est-ce qu’on fait?

Euhhhh. Je ne sais pas…

Soupir collectif.

Attente.

Attente.

Finalement. Enregistrement des bagages sur un vol d’Air France pour 16h20.

10h00 : Retour à l’hôtel. Un des passagers a dû enlever une bouteille de Jack Daniels de sa valise parce que trop de poids. Il ne fallait pas la perdre!

12h00 : Tout le monde est très heureux. Merci Jack. Retour à l’aéroport.

Dîner. Attente. Attente. Sécurité.

16h20 : L’avion est en retard. Normal.

17h00 : Embarquement. VICTOIRE. And lift off.

20h20 : Arrivée à Cayenne.

Les passagers du vol Air Caraïbe sont priés de se rendre au comptoir bagage, dit l’hôtesse de l’air.

Je te parie 20 euros que ce n’est pas pour nous remettre nos valises en main propre, dit Missive à un des rescapés.

Putain… j’y crois pas…, répond le rescapé en question.

20h30 : Au comptoir bagage.

Euhhhh. Ils sont où nos bagages??? demandent les rescapés.

À Fort-de-France, répond le commis.

CÂLISSE!

Rassurez-vous, nos bagages sont arrivés le lendemain. Détrempés.

Merci Air Caraïbe!

vendredi 22 juillet 2011

Ceci n'est pas un billet...


J’ai envie de bloguer, mais je ne sais pas sur quoi… donc c’est du grand n’importe quoi… c’est surtout non pertinent… mais ça fait plaisir des fois de ne pas être pertinent…

En fait, c’est juste une raison pour procrastiner parce que je n’ai pas envie de travailler sur ma présentation pour le congrès auquel je participerai la semaine prochaine, pis j’ai pas de hamac pour réfléchir à tout ça…

Facque…là…ben…je suis sur la terrasse en train de siroter une petite Heineken en canette… pis en écoutant Jean Leloup… avec les maringouins… je me sens presque à la baie James… old tradition… enwoèye donc…

Mais là…je suis un peu tannée de John The Wolf donc je change de beat…Daft Punck – Aerodynamic… ouin... c’est de même que je feel…justement, je me ferais bien un petit tapas à la Plaza Real en regardant un lampadaire de Gaudi… pis en passant… c’est moi qui a le copyright pour la fameuse scène d’errance sur cette célèbre plaza dans l’Auberge Espagnole… dommage… j’ai jamais touché de royalties… FUCK… je me suis fait avoir…

Bon Aerodynamic finit…Belzébuth… un peu de Collocs… ça fait TOUJOURS du bien…j’mangerais des sushis… AVEC DU SAKÉ… ahhhh oui…soupir d’envie…en Guyane…c’est pas trop la place…même si on est à exactement 2 pieds de la mer…anyway…paraît qu’il fait chaud au Québec…aujourd’hui j’ai eu froid…c’est comme Kuujjuak en plein mois de janvier dans le bureau…air climatisé… ben frette…en tout cas…

Une tite tune de Grenadine…pourquoi pas…en fait c’est juste une défaite pour vous dire que comme Jolie Brunette…j’ai un sexy toupet… woupelaille ça rime…me suis fait couper les cheveux dans un carbet en pleine jungle...y manquait juste les singes…c’était cool…mes cheveux servent maintenant aux oiseaux pour qu'ils construisent leurs nids... je participe à l'écologie guyanaise...qu'est-ce qu'on s'en tape me direz-vous...je l'ai dit dans le titre... ceci n'est pas un billet...j'ai juste envie de faire quelque chose...

The Decemberists – We both go down together… parce que j’aime ça quand Collin Melloy chante le refrain…dans mon oreille juste pour moi s’il te plaît… merci…honnnnnn coït interrompu…Noix (d’) Coco et Jungle Georges viennent d’arriver…je vais aller finir de préparer le souper…

So long…

PS : Je vais en Martinique pour un colloque la semaine prochaine, j’essaie entre deux verres de rhum arrangé de ramasser du matériel pour un billet digne de ce nom.

PPS : J’ai même pas le goût de mettre des photos… j’ai la flemme…ok...juste une photo...la Soufrière...le volcan de la Martinique...


mardi 5 juillet 2011

Mon carbet à Awala


La semaine dernière je suis retournée à Awala-Yalimapo avec Coquine Copine.


Et oui… c’est l’fun Awala… et ça nous permet de passer du temps avec Merveilleuse Résidente (elle habite là-bas!) – et son fils Robin (Hood) Résident – qui nous accueille toujours avec générosité.


En fait, ce billet ne vise qu’à rendre jaloux mes collègues qui sont en rédaction et tous ceux qui travaillent à la maison.


Voici donc mon environnement de travail de la semaine dernière :


Carbet extérieur avec un hamac siouplait!


Note :

Le hamac me servait à faire la sieste réfléchir entre deux paragraphes histoire de mettre mes idées en place. C’est un AUTHENTIQUE hamac de travail Kali’na qui ne sert que pour les choses sérieuses et jamais pour s’adonner au vice de la procrastination. JAMAIS. En vue de procrastiner, je ne consulte que des sites sérieux. Par exemple celui-ci.


Vue de l’extérieur. Remarquez les poteries Kali’na qui servent à inspirer l’archéologue.



Vue de la doctorante qui réfléchit. Remarquez le cerveau qui surchauffe.



Le coin de l’ethnologue.

J’entends le lectorat s’interroger… mais qu’est-ce qu’un carbet?

Question pertinente, s’il en est une.


Le carbet est la maison traditionnelle des Amérindiens de Guyane et du bassin amazonien en général. C’est un abri construit en bois et recouvert de palmes (feuilles de palmier). L’agencement de la structure permet d’accrocher facilement les hamacs (de travail).


Merveilleuse Résidente m’a dit qu’un carbet bien construit restait étanche environ six ans.


Détail du tressage des palmes.



Un carbet traditionnel à Awala.



Un autre moins traditionnel avec des murs, mais c'est très beau.



Je n’ai malheureusement pas vu de tortues, je n’ai été que très peu à la plage et pas à la bonne heure. Toutefois, il y avait une cérémonie particulière à Awala. Complètement impressionnant et très intéressant. Je vous en parlerai peut-être dans un prochain billet.


Je dois auparavant réfléchir, car un membre influent de la communauté Kali’na m’a dit…sans savoir que je te tenais un blog… que je ne devais pas écrire sur ce que j’avais vu au village en fin de semaine… Je m’interroge encore à savoir si c’est une blague, si c’est vrai ou s’il a fait de la psychologie inverse pour que j’aie le goût d’écrire sur le sujet… c’est un mystère mystérieux… est-ce une question de tradition…


Je ne sais plus quoi en penser, monsieur T!


En passant, merci (on ne remercie pas là-bas! Je m’y fais difficilement. Je devrais m’y habituer dans deux ou trois siècles, en attendant je vais être obligée de désherber le jardin la prochaine fois…) à vous et votre famille pour l’accueil, les explications généreuses et la superbe fin de semaine. Je dis félicitations à madame J. pour le cachilipo (plat Kali’na typique à base de jus de manioc), vraiment j’ai adoré!


Avis aux amis, j’ai récupéré la recette grâce à la générosité de madame J., si vous mettez la main sur du jus de manioc… Je suis intéressée.

lundi 20 juin 2011

Une fois n'est pas coutume


Non, une fois n’est pas coutume.
J’écris ma thèse ces temps-ci, ce sera peut-être le seul post de l’été. Qui sait…

Alors que le lectorat en profite!

Pour ceux qui ne le savaient pas, je suis en Guyane, ben oui… ça ben l’air que j’aime ça ici!

Bref, après un périple aérien de deux jours des plus pittoresques (comme d’hab me direz-vous) :


-Montréal : la statut de la liberté dans la salle des douanes américaines de PET… mhen!
-New York : pas eu le temps de visiter, une heure entre deux vols, c’est short.
-Porto Rico : j'ai mangé à l'aéroport de cette île le pire sandwich de l'histoire, sauf, peut-être, ceux du lac à Paul.

-Fort-de-France : drink, bouffe et dodo chez les plus que sympathiques Joyce et Charli (pub! Je vais mettre une pub ici mais je ne trouve pas le lien... à venir).



Je suis finalement arrivée à Cayenne en un morceau ET AVEC mes bagages... quelle surprise, quel bonheur!


Bon ça fait déjà quelques semaines, je dois l’avouer, mais je viens (aparté, il y avait une sauterelle sur la table, tant qu’elle n’est pas dans mon verre de chardonay ça va) tout juste de me remettre du voyage, alors j’ai pas blogué avant.


C’est un peu mauvais comme excuse, je l’admets. Anyway. J’ai pas le temps. Pis ça ne me tente pas tout le temps d’écrire le soir quand j’ai fait ça toute la journée. Pis de toute manière, c’est moi le boss de ce blogue là à ce que je sache!


Depuis que je suis arrivée, c’est un peu vélo, boulot, dodo. Par contre, j’ai fait deux trois trucs dignes de mention.


J’ai fait un peu de plage.



Je suis allée voir l’exposition organisée par Noix (d’) Coco et ses élèves dans le cadre de la journée de l’abolition de l’esclavage. Vraiment très beau et voici le clou de l’expo, un triptyque sur le thème de l’abolition, définitivement réussi. Bravo aux jeunes artistes!



Parenthèse.


Définitivement.

Définition : D’une manière définitive; irrémédiablement, irrévocablement, pour de bon.

Peut-être que le contexte d’utilisation du mot est un peu galvaudé dans ce cas-ci, je le concède.

Je me comprends. C'est sans rancune.


Cette fin de semaine, je suis allée à Awala-Yalimapo, deux villages amérindiens Kali’na, situés à l’extrême ouest de la Guyane. Outre le charme du village et ses habitants, il y a une autre attraction et non, ce ne sont pas les grenouilles.


Autre parenthèse.


J’ai passé une nuit difficile de vendredi à samedi grâce aux bons soins de ces batraciens de malheur. Je ne savais pas qu’une jolie petite grenouille mignonne comme tout pouvait faire autant de bruit qu’un Airbus 330. Oui madame, Yes monsieur. Une ça va encore, mais ça vient paquet de douze ces machins-là… quel plaisir (soupir de découragement), comme dirait l’autre.


En ce qui concerne la nuit de samedi à dimanche…évangélistes… eux ils faussent… au moins les grenouilles ont la délicatesse de chanter juste… chiens hystériques… chats fatiguant… ragga – lire musique insupportable – particulièrement à 4h du mat…la totale. Cependant, pas un son chez les dendrobates, on les remercie!


Il faut dire qu’en général, c’est calme Awala… mauvais karma!


Donc, de retour au sujet principal, alors la plage d’Awala-Yalimapo est un des meilleurs endroits pour observer les tortues luths. Yéééééééééé! des tortues. Je sais que j’ai fait un post sur ce thème l’an dernier, mais là c’était spécial. Deux bébés sont partis en gambadant joyeusement vers la mer, tellement vite que la majorité des photos sont floues (c’était des tortues de courses) et une grosse femelle est venue pondre sur la plage en fin d’après-midi. C’est-à-dire alors qu’il faisait encore clair!


Reportage photo :




Une mini tortue qui deviendra grande, voyez plutôt!








J’adoooooooooore la Guyane, j’adoooooooooooooore les tortues!


Section : Le saviez-vous?

Roméo Saganash, député Crie d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est déjà venu en visite à Awala-Yalimapo, les Kali’nas sont très contents de sa nomination. On le félicite encore!


Section : Le Québec en Guyane.

Antony Kavanagh a donné un spectacle à Cayenne en mai.

C’est tout ce que j’ai à dire sur le sujet.



Bonsoir cher lectorat et merci d’éviter les commentaires du type:


Ah ben, t’as le temps de faire du tourisme…

T’écris ta thèse… hein?!?

et/ou autres réflexions plates.


J’ai le droit de prendre deux jours de congé de suite des fois, surtout la fin de semaine…


mercredi 8 décembre 2010

L'intelligentsia française du 18e siècle


Deux posts en deux jours...
Wouuuuuuuhouuuuuu!!!!!!!!!!!!! Le lectorat capote!!!!!!!!!!!!!

En fait, c'est juste un micro-post, une curiosité.


Je suis tombée sur des lettres codées du milieu du 18e siècle aujourd'hui. Presque juste des chiffres... un message secret... qui avait pour but de dire au gouvernement français que ça n'allait vraiment pas fort en Guyane... pour éviter, j'imagine, que les ennemis se ruent là-bas pour réclamer ce bout d'Amazonie française. C'est quand même cool!

Je remercie la personne qui a eu l'amabilité de les déchiffrer pour moi, j'avoue que j'ai pas trop le temps.

mardi 7 décembre 2010

Je le sais, je ne blogue pas assez...


Après la Guyane, à Aix... enterrée de vieux papiers, connexions internet virtuellement inexistantes, je ne blogue vraiment pas assez.



En fait ce ne sont que des excuses, pour vrai je ne blogue pas parce que je bois trop de vin chaud en magasinant des Santons et en mangeant des marrons chauds! chauds! chauds! les marrons!



En parlant de chaud (et ce n'est pas parce qu'il fait particulièrement chaud à Aix) y paraît que vous autres, Québécois/Québécoises, en avez pris plein la gueule aujourd'hui! Bonne tempête de neige!


PS: Pour ceux qu'y veulent savoir c'est comment traverser deux fois l'Atlantique en deux jours... Je répondrai: C'EST LONG.





La preuve que je suis allée à Paris (voir la tour Eiffel au fond)

Ma soupe poulet au lait de coco favorite (palais de My, route des plages, Cayenne, c'est pas à côté...)

Machine à vapeur (pour le sucre) sur l'habitation La Constance, Approuague, Guyane.
Comme neuf, sauf pour la mousse....

L'eau café au lait de l'Approuague... on se baigne?!? Moi, oui!

J'ai aussi eu le temps d'aller O'Pakistan, euh... à Marseille, samedi dernier!