J'ai une truelle et un passeport...

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vendredi 2 juillet 2010

En raquette au Sahara...?


Oui, je suis toujours en Guadeloupe. Contrairement à ce que suggère le titre de ce billet, je ne suis ni à Kuujjuak, ni à Wimbledon ou dans un bled du sud du Maghreb.

Toutefois, les deux rubriques de ce billet sont les raquettes et le Sahara. Flyé, non ?

Rubrique serial killer

Ce avec quoi je me cache le visage,


c’est une raquette électrique. Remarquez l'éclair dans le centre de la raquette.

Je sens le lectorat de Missive dubitatif.

Ça sert à quoi ? s’écrit-il.

Ça sert à électrocuter, que dis-je pulvériser, les maringouins, répond Missive avec une mine réjouit.

Ah ouin ?!?

Oh Yeah !

J’aime m’en servir… le plus souvent possible. C’est définitivement le genre de truc qui me plaît.

Quand tu fais passer un maringouin dedans, c’est là que ça devient complètement euphorisant, ça fait crac, il y a un éclair bleu et ça sent le cramé.

Et le maringouin, il est où ? VOLATILISÉ. MORT. CAPOUT. FINI. OVER. ADIOS AMIGOS.

Voyez plutôt. Désolée le début est un peu plate, l'action se déroule vers la 20e seconde. Montez le son pour apprécier le crac.

J’adore, la raquette électrique (frisson de bonheur).

Imaginez utiliser cela à la Baie James… Imaginez un seul instant la satisfaction. WOW !

J’en ramène combien ?

Note :

Les raquettes électriques existent peut-être au Québec, mais j’en ai jamais vu.

Rubrique National Géographique

Hier au téléjournal, la dame de la météo annonçait une brume de sable pour aujourd’hui.

Missive, toujours curieuse, demande à Irremplaçable Guadeloupéenne :

C’est quoi une brume de sable ?

C’est un nuage de sable qui vient du Sahara et qui voile le ciel, répond Irremplaçable Guadeloupéenne.

Ah bon, rétorque Missive peu convaincue.

Je savais que des particules de sable du Sahara étaient poussées par le vent jusqu’en Amérique, mais de là à ce que ce soit visible à l’œil nu…

Ben aujourd’hui, gros smog sale en provenance du Sahara sur la Guadeloupe. Le ciel n’était pas bleu mais gris. Pareil comme à Montréal avec la pollution mais avec du sable. Impressionnant.

J’ai fait des recherches «dans» l’Internet comme dirait Christiane Charrette.

J’ai trouvé ça (le lien est ici).

«La couche d'air saharien (SAL) , communément appelée "brume de sable du Sahara" est une masse d'air très sèche et pleine de poussières qui se forme au-dessus du désert du Sahara à la fin du printemps, en été et au début de l'automne et qui se déplace en général vers la partie tropicale de l'Océan Atlantique nord tous les 3 à 5 jours. Elle s'étale sur environ 1500 à 1600 m d'altitude et contient de très grandes quantités de poussières minérales, de l'air sec et est associée à des vents forts. […] La SAL couvre une zone de la taille des Etats-Unis et a été observée loin vers l'ouest jusqu'à la mer des Caraïbes, l'Amérique centrale et le Golfe du Mexique».

Un nuage de sable gigantesque, colossal, comme dirait Charles Tisseyre, se déplaçant sur des milliers de kilomètres pour atteindre son objectif ultime: la Guadeloupe, le reste de l’arc Antillais et l’Amérique centrale.

Je ne sais pas vous, mais moi je trouve ça étonnant.

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